
Les travaux de l’enquête judiciaire visant à faire la lumière sur la mort de Pravin Kanakiah se sont poursuivis en cour de Souillac le mardi 6 mai.
Le surintendant de police Heman Dass Ghoora, anciennement affecté à la Major Crime Investigation Team (MCIT), a été contre-interrogé par Me Damodarsingh Bissessur, Senior State Counsel.
Ce dernier a d’abord fait référence à une ordonnance judiciaire concernant les relevés téléphoniques de Pravin Kanakiah, entre le 8 décembre 2020 et le 8 janvier 2021. Me Damodarsingh Bissessur a demandé au haut gradé si la police avait contacté les numéros figurant sur les relevés téléphoniques de Pravin Kanakiah.
Le haut gradé, qui supervisait cette enquête, a indiqué que les agents avaient uniquement pris contact avec le cercle familial de la victime.
Me Damodarsingh Bissessur a alors demandé au surintendant s’il n’aurait pas fallu s’intéresser à l’appel reçu par Pravin Kanakiah le 9 décembre 2020, soit la veille de sa disparition — un appel qui avait duré plus longtemps que les autres.
Selon le surintendant de police, il n’y avait pas d’éléments suspects justifiant de vérifier tous les numéros figurant sur le relevé téléphonique.
Le surintendant Ghoora a précisé que la police avait conclu à un suicide sur la base du témoignage du beau-frère de Pravin Kanakiah, lequel avait affirmé que le défunt avait des dettes.
Cependant, Me Damodarsingh Bissessur a souligné devant la cour que le beau-frère du défunt s’était par la suite rétracté.
Pour rappel, le corps de Pravin Kanakiah, ex-Procurement Officer au ministère des Finances, avait été repêché à Gris-Gris le 11 décembre 2020.
La prochaine audience est prévue pour le 21 mai.